Le village                         

HISTOIRE DU VILLAGE

Une présence humaine dès le Néolithique (-6000 à -2200 ans avant notre ère) a été identifiée grâce aux fouilles réalisées à l’entrée de la Nesque aux lieux dit Granmari et Les Auzières. Pour « L’abri de l’église », il a été occupé du Néolithique jusqu’au moyen âge.

Les latins nommaient le village Nométamis puis Nométana au XIIIème siècle, Li Métami en Provençal et enfin Méthamis. Les archives attestent qu’au début du XIIIème siècle les seigneurs du Castrum sont les Alphanti puis c’est au tour de la maison des Thezan de Venasque du XV siècle jusqu’à la révolution.

Le village était très peu peuplé au moyen âge, une centaine de personnes, qui habitaient le haut du rocher et s’étaient protégés avec une muraille et une faille naturelle.
En 1793, le village qui était du Comtat Venaissin est rattaché au département du Vaucluse, district de Carpentras et dans le canton de Venasque puis de Mormoiron en 1801.

Le haut du village est peu à peu délaissé à partir du début du XXème siècle au profit du bas du village plus propice à la mécanisation de l’agriculture. Le haut du village s’abîme rapidement à partir des années 50 et notamment avec l’enlèvement des toitures pour ne plus payer d’impôts…

La population est passée de 800 habitants en 1800 à 1020 en 1831 puis 282 en 1975. Elle est maintenant de 430 habitants, en augmentation constante grâce à la qualité de la viticulture, au développement du tourisme et de l’habitat résidentiel à proximité des zones de Carpentras et Avignon.

L’EGLISE St PIERRE et St PAUL

 

 

Elle se situe en haut de l’éperon rocheux. Les archives attestent sa présence au début du XIIème siècle.

Elle est construite dans le style roman et gothique Provençal. Sa nef est romane et son chœur gothique avec des chapiteaux sculptés de tradition romane. Elle est agrandie au XIX siècle elle a été agrandie avec le rajout des chapelles latérales et d’une nouvelle sacristie.

Elle est surplombée d’un clocher mur typique formant trois arcades. L’accès se fait par un bel escalier à double révolution.

Elle a été inscrite aux monuments historiques en 1997.

 

 

LE MOULIN A VENT SANS AILE

 

Le village est situé sur un éperon rocheux isolé et battu par les vents. Ils viennent du Nord, le mistral, du Sud avec le marin et de l’est pour la tramontane. C’est ainsi une position idéale pour la construction d’un moulin à vent pour moudre les graines de céréales produites et battues sur place sur « les grandes aires » aujourd’hui urbanisées.

Ce moulin a été construit au 17ème par un Seigneur. Il apparaît dans les archives municipales en 1721 au moment de l’épidémie de peste et de la construction du « mur de la peste ». A cette date, le moulin est communal et la commune entreprend des travaux de réfection (rehaussement de 2 pieds) et le moulin entre à nouveau en service.
A la fin du 18ème siècle, le moulin s’arrête de tourner et perd ses ailes.

Il a été rénové en 2014 par des jeunes bénévoles de l’association l’Apare

 

 

LA CHAPELLE Ste ANNE AU HAMEAU DES BASTIDES

 

 

La construction de cette chapelle a pu se faire grâce à plusieurs dons, en argent, terrain et matériaux de construction. L’édification commence en 1878 pour s’achever en 1880.

Les années passent et sans entretien, le temps faisant son œuvre, la toiture s’abîme fortement et la chapelle est désaffectée car dangereuse pour le public. En 1954, le conseil municipal autorise la vente de brique et des tuiles.

Enfin, en 1999 un projet de restauration voit le jour et la chapelle change de destination. Une fois rénovée telle que nous la découvrons aujourd’hui est jusqu’à ce jour une salle de réception communale.

 

 

 

LE MUR DE LA PESTE

Il a été édifié comme un rempart à l’épidémie de peste survenue à Marseille en 1720 pour protéger le Comtat Venaissin. En aout 1720, la peste éclate à Apt et à Roussillon aux portes du Comtat. Pour empêcher les gens et les marchandises de Provence d’entrer dans le Comtat, le vice-légat fait établir en septembre 1720, une ligne sanitaire aux frontières du Mont Ventoux et le long de la Durance.
C’est un mur de pierre sèche d’une longueur de 27 km, haut de 2m et large de 60 cm sur les monts du Vaucluse. Cette ligne sanitaire s’étend de Cabrière d’Avignon et Lagnes au sud à St Hubert au Nord, en limite de la commune de Méthamis.
Cette « ligne » comme on l’appelle encore fut construite pierre par pierre en 100 jours sous la contrainte par les petites gens des villages alentours.

En partie restaurée, cette petite « muraille de Chine » qui coupe les monts du Vaucluse en deux mérite une balade. Vous y découvrirez également des enclos, corps de garde et guérite sans oublier les superbes vues sur la plaine du Comtat et le mont Ventoux. Randonnées accessibles sur les chemins décrits au chapitre suivant.

LA CHAPELLE DE Ste FOY

 

 

 

Cette petite chapelle dédiée à Ste Foy fut édifiée au XV siècle. Elle se situe à 7 km du village sur la départementale N°5 en direction de Sault

Elle est fêtée chaque année le lundi de pentecôte par une messe en provençal et un pique-nique.

C’est une pause appréciée des randonneurs et vélotouristes pour s’y abreuver avant de reprendre leurs routes.

 

 

 

AUTRES INTERETS TOURISTIQUES :

Les gisements Mésolithiques de la Nesque. Celui de Granmari a été classé monument historique en 1970
Deux oratoires, Notre dame des Grâces au centre du village et Notre dame des champs au sud.
Les fontaines du centre du village et celle du hameau des bastides
La petite école typique avec son crépi orange.
La vingtaine de bories, bâtiment rural en pierre sèche monté en fausse voûte et encorbellement. Ils sont répartis sur le territoire, à découvrir au fil des balades et randonnées.
La mine de lignite fermée dans les années 50
Les gorges de la Nesque